Licence 2
L’inventaire
Thibault Barbier Fosco Lucarelli
Une idée de territoire
Le thème du territoire, sa forme, sa substance construite, son histoire, sa mémoire, son apparat idéologique sera le cadre de travail du deuxième semestre de la deuxième année.
Les étudiants sont amenés à étudier certains contextes spécifiques en tant que territoires porteurs de valeurs physiques, historiques, symboliques, et géographiques. Cette approche implique une confrontation avec un paysage en évolution d’un point de vue économique, technique et culturel, imposant aujourd’hui une révision nécessaire de la notion même de contexte.
“Learning from the existing landscape is a way of being revolutionary for an architect. Not the obvious way, which is to tear down Paris and begin again, as Le Corbusier suggested in the 1920s, but another way which is more tolerant: that is to question how we look at things.” Ceci affirmaient Robert Venturi et Denise Scott-Brown à l’époque de leur enquête sur Las Vegas.
Clémence Ageron - Carla Roger
Jules Da Luz Marques - Guillaume Nicolle
Lucas Chicard - Pierre Cretin
Maxime Dupont - Anaïs Guerin
Clara Kerdal - Manon Alves
Dehy Oueyeya - Anna Szwarcberg
Ines Beaufond - Aliyah Larisse
Lorella Slous-Degrelle - Tyfenn Maxime
L’inventaire
L’atelier est structuré en trois mouvements progressifs :
Phase 1 (Inventaire)
Dans la première phase, orientée vers la recherche, les étudiants produisent des inventaires thematiques visuels sur des aspets precis du territoire de la region naturelle de la Brie.
Ces inventaires prendent la forme d’une serie de dessins détaillés visant à lire le territoire en objet en repertoriant d’une façon non exhaustive les formes, les typologies bâties, les stratifications, les traces, les éléments recurrants ou ponctuels, les constructions exceptionnelles aussi bien que les vernaculaires et celles provenants d’un cadre ordinaire, la vegetation spontanée et celle domestiquée, le dynamisme des flux logistiques et l’abandon des terrains vagues.
8 thèmes sont analysés par 8 binomes : le transport, l’abandon, le vivant, le stockage, l’industrie, l’energie, le commerce, la permanence.
A travers son inventaire, chaque bynome construira son image du territoire et en liberera le potentiel évocateur. Le but de cette première étape de l’atelier est donc de façonner un « imaginaire du territoire », un inventaire visuel constitué de fragments dont le contenu sera évoqué métaphoriquement et analogiquement tout au long de la phase de conception du projet, en constituant finalement son épine dorsale.
Phase 2 (Stratification)
Dans la deuxième phase les étudiants commencent le développement du projet (par binômes).
Dans cette phase, grâce à l’intégration progressive d’un ensemble de couches ultérieures (vivant, socle, etc..) aux analyses initiales, l’étude concrète des sites favorise le choix d’une activité associée aux résidences et l’élaboration d’un programme.
Phase 3 (Composition)
Pendant la troisième phase, qui termine avec la critique finale, les étudiants développent ultérieurement le projet, jusqu’à la définition d’un élément significatif au 50e ou au 20e.
Représentation
La représentation joue un rôle fondamental dans la pédagogie de cet atelier. Loin d’être la collection de dessins pre établis, les rendus sont entamés par les étudiants parallèlement à la conception des projets, donnant aux planches la capacité de véhiculer un récit complexe grâce au choix et au type de dessins à utiliser dans les planches (une articulation de plans, coupes, axonométries, perspectives, cartographies et détails), à leur positionnement relatif, à leurs échelles et à leurs rapports de proximité.
Moniteur :
Clément Paillon
Jury invité(e)s :
Chloé Valadié (UR bureau d'architecture et d'urbanisme)
Ambra Fabi (Piovenefabi)