Master 1
Matière à penser
Echanger avec les échangeurs
Marc Mimram Jean-Marc Weill
Asie analyse
Séoul
Dialoguer avec les infrastructures pour regagner le Han
Capitale de l’un des pays les plus actif économiquement parlant, Séoul est une ville à plusieurs visages.
Mégapole synonyme de tous les superlatifs, au nombre d’habitant supérieur à 20 millions, Séoul se développe de manière exponentielle à partir des années 1950. Le développement industriel et économique de la ville s’accompagne d’une augmentation spectaculaire de la population. Une problématique urbaine à laquelle répondent architectes et élus par la construction de « Tanji », ces grands ensembles coréens intégralement résidentiels à l’architecture moderne loin d’un quelconque lien territorial. Une mutation urbaine accompagnée par la construction d’un immense réseau autoroutier qui a la particularité de s’être développé sur les rives du fleuve Han, hybridant alors tout lien avec la ville et ses habitant.
Situé au nord du Tanji d’Apgujeong-dong séparé du fleuve Han par une autoroute à neuf voies et une bute de terre de plusieurs mètres de hauteur, le site ici choisi concentre donc en un seul et même lieu la plupart des problématiques auxquelles Séoul est confrontée. Les projets alors élaborés devront donc proposer une solution habitée, visant à rapprocher le Tanji du fleuve en passant au-dessus de cette infrastructure.
Asie
Guilbert Elise - Zomer Matthieu - Grosomanidi Theodora
Europe analyse
Amérique Canada analyse
Amérique
Leveque Gaspard - Senlis Lancelot - Maroye Paul
Amérique
Luis Maxime - Ortega Léa - Ropert Sarah
Afrique
Faure Mathilde - Guénau Léna - Peka Sosava
Matière à penser
Echanger avec les échangeurs
L’infrastructure est considérée souvent comme un objet de la globalisation sans racine, un dommage inévitable, un dispositif urbain abstrait destiné à distribuer des flux de transport
Quel que soit le type déplacement de transport ou de marchandises train ou voiture, les villes semblent souvent devoir ignorer l’impact de ces infrastructures sous prétexte de la fluidité nécessaire des transports, de la logistique. Les infrastructures font pour autant partie de l’espace public partagé des villes.
Le réseau peut unifier, au lieu de dissocier. Toutes les situations sont uniques, relatives, au contexte à l’histoire, à la géographie qui opposent une rive à l’autre de l’infrastructure.
Traverser l’infrastructure suppose souvent de traverser une frontière qu’elle soit physique historique ou sociale.
Une structure de connexion peut valoriser l’espace partagé en créant des situations particulières de plus grandes libertés de plus grandes domesticités ou tout simplement de faire naître une situation foncière nouvelle à partir de terrains abandonnés, non utilisables, ou virtuels.
Les projets de reconnexion à partir des infrastructures sont multiples et doivent permettre de développer des situations situées, spécifiques qui renouent avec le territoire qu’il s’agisse de ponts habités, de toits construits, de densification, de reconquête de quai, de liens avec la géographie. Nous voulons échanger avec les échangeurs.
Les étudiants sont regroupés par équipe de trois étudiants en répartissant de manière homogène les architectes, les étudiants en architectures, les étudiants structure architectures, les étudiants ingénieurs, les étudiants en formation continue.
Les groupes sont répartis sur les quatre continents urbanisés en choisissant des villes symboliques afin de déterminer les situations les plus exemplaires, afin de mettre en place des solutions de transformations de ces situations rencontrées. Le projet se développe de l’échelle infrastructurelle (territoriale et urbaine) jusqu’à l’échelle construite.
Assistant(e) : Charles Hesters, Marie Mazeau