L’atelier explore l’habitat individuel en tant que lieu d’épanouissement et germe d’une communauté. Les étudiants sont amenés à questionner le principe de la typologie monofonctionnelle prévue pour une famille mononucléaire. Si l'on doit concevoir et construire des maisons individuelles de nos jours, quelle forme de famille ou de communauté y habite et quel type de mixité d'activités peut s'y épanouir ? Ainsi, au travers de la permanence et des mutations de nos modes de vie, ils abordent différentes échelles de relations entre espace public partagé et sphère privée.
Organisé autour d’un projet d’habitat individuel, le semestre se divise en 2 temps.
Le premier consiste dans l’analyse et le redessin de références importantes issues de l’histoire de l’architecture. Ces références partagent le principe d’une hybridation potentielle de la maison avec d’autres fonctions (loisirs, travail, etc.). Durant ce premier temps, il s’agit pour les étudiants à la fois d’acquérir des compétences en représentation mais aussi de comprendre l’évolution des questions posées par le programme particulier de la maison.
Le second temps du projet prend vie dans le contexte de la cité idéale d’Elisabethville, lotissement établi dans les années 1920 sur les berges de Seine. L’atelier imagine de nouvelles contributions à cette ville idéalisée, au voisinage et aux habitants, sous la forme de bâtiments en structure bois.