Master 1
Architecture & Experience
Planète Mars - A hypothesis on collective housing
Alice Braastad
Family housing, linear building, 5m
Pauline Teixeira
Family housing, horizontal building, 5m
Camila Zidi
Family housing, vertical building, 5m
Léa Brayer
Family housing, linear building, 15m
Lola Tobia
Family housing, horizontal building, 15m
Aaliya Sareefdeen
Family housing, linear building, 25m
Naé Ruiz
Family housing, horizontal building, 25m
Théo Thiollet
Family housing, vertical building, 25m
Mélissa Abdelli
Co-housing, horizontal building, 5m
Camille Michaud
Co-housing, vertical building, 5m
Camille Felix
Co-housing, linear building, 15m
Éva Ravier
Co-housing, horizontal building, 15m
José Rocha Rocha
Co-housing, vertical building, 15m
Siham Nabi
Co-housing, linear building, 25m
Luis Gonzales Lobato
Co-housing, horizontal building, 25m
Léane Techer
Co-housing, vertical building, 25m
Marine Lebecq
Live and work, linear building, 5m
Marie Przopiorski de Cay
Live and work, horizontal building, 5m
Océane Boutet
Live and work, vertical building, 5m
Marion Malfaÿ
Nathan Rey
Live and work, horizontal building, 15m
Audrey Soengkono
Live and work, vertical building, 15m
Loïc Castellotto
Live and work, linear building, 25m
Louise Hamon
Live and work, horizontal building, 25m
Chloé Garnier
Live and work, vertical building, 25m
Salle de jury
Architecture & Experience
Planète Mars - A hypothesis on collective housing
L’exploration des spécificités de la rationalité architecturale vise à identifier les logiques sous-jacentes à la définition de la forme et la façon dont ces logiques conduisent à une grande cohérence de l’artefact. De comprendre la façon dont ces logiques sont à même de construire le récit théorique et conceptuel dans lequel s’inscrit le projet permettant de justifier comme rationnelle une solution qui, dans un autre contexte de contraintes apparaîtrait comme absurde. Une forme de poésie de l’irrationalité rationnelle.
Cette approche défini une attitude de projet qui ne cherche pas à établir des formes architecturales prédéterminées, mais bien plutôt à identifier les nécessités d’une situation afin d’établir des relations inédites entre les différents éléments en présence. La forme architecturale pouvant être comprise comme l’expression externe de ses nécessités internes.
Les enjeux environnementaux constituent aujourd’hui une nouvelle nécessité à laquelle l’architecture doit faire face. Le changement climatique, la raréfaction des ressources, la diminution des sources d’énergie fossiles, représentent un véritable changement de paradigme à même de repenser l’acte de bâtir et de réinterroger en profondeur la définition de l’architecture, sans pour autant renoncer à la dimension savante et expérimentale de la discipline.
Cette année, nous croiserons cette approche avec la question du pittoresque, envisagée suivant la notion du pittoresque grec développée par Auguste Choisy à la fin du XIXe siècle. C’est-à-dire comme la possibilité de rationaliser l’irrégulier. Cette tension entre régulier et irrégulier est, par essence, architecturale, dans le sens où l’architecture repose sur des contradictions structurantes.
Le site des carrières de l’Estaque, entre la ville dense de Marseille et un paysage non qualifié, rendu aride par l’activité industrielle, constitue le territoire d’exploration des projets étudiants à travers l’élaboration d’un Campus du Climat et de l’Eau. L’objectif est d’évaluer les potentiels d’un tel territoire à offrir des hypothèses viables de développement pour la ville contemporaine et la capacité de l’architecture à réorganiser une situation apparemment illisible. La réflexion collective portée sur les enjeux environnementaux doit également permettre de tracer les contours d’une approche environnementale disciplinaire, au-delà de l’ascétisme d’une démarche passéiste ou du sophisme technologique.
Après avoir développé les projets d’équipements publics lors du semestre d’automne, les étudiants ont travaillé ce semestre à l’élaboration des projets de logements collectifs pour le campus, croisant la question de la typologie, avec les modes d’habitat et la dimension civique de l’architecture, sa capacité à incarner la collectivité.
Jury | Architecture & Experience | Enseignants |
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Ahmed Belkhodja Tristan Chadney Antoine Collet Laurent Esmilaire Ambra Fabi Mariabruna Fabrizi Line Fontana Éric Lapierre Léonard Lassagne Fosco Lucarelli Éva Maloisel Thaïs de Roquemaurel Anna Rosellini Charlotte Truwant |
Ahmed Belkhodja Tristan Chadney Antoine Collet Laurent Esmilaire Ambra Fabi Mariabruna Fabrizi Éric Lapierre Fosco Lucarelli |
Laurent Esmilaire Ambra Fabi |