École d’architecture
de la ville & des territoires
Paris-Est

Céline Orsingher

    Céline Orsingher est paysagiste DPLG (ENSP Versailles) et plasticienne de l’environnement architectural (Arts appliqués Olivier de Serres). Elle enseigne depuis 2007 en cycle licence à l’École d’Architecture de la Ville et des Territoires, en projet et en arts plastiques à l’ENSP de Versailles. Ces enseignements sont complétés par divers jurys dans d’autres écoles ou formations tels que l’Agrégation en Arts Appliquées (École Boulle), le DSAA Alternatives Urbaines (campus Chérioux (94), ainsi que la direction de PFE à l’ENSP). Sa formation scientifique, littéraire et artistique, l’ont conduite à une pratique professionnelle plurielle et transversale depuis 20 ans. Volontairement elle a choisi de rester confidentielle sur le net, préférant privilégier les rencontres fertiles, plutôt que les réseaux sociaux qu'elle juge chronophages.

    Elle est installée à Vitry-sur-Seine, dans un atelier partagé en co-working qui compose, avec une librairie de littérature graphique (le Tome 47), un ensemble qu’elle a imaginé et créé avec une volonté concluante de réactiver un rez-de-chaussée sujet aux mésusages, en fédérant un renouveau dans ce quartier par un urbanisme de terrain au sein d’une banlieue parisienne en pleine mutation.

    Son expérience professionnelle s’appuie sur des projets de maîtrise d’oeuvre paysagère en milieu urbain, des études, ou des missions de coordination. Elle intervient à toutes les échelles du projet de paysage.
    En amont dans des études de programmation sur des stratégies ensemblières, et en maîtrise d’œuvre la plupart du temps sur des sujets urbains et en collaboration avec des architectes, des urbanistes. Elle travaille pour des maîtrises d’ouvrage publiques telles que Grand Paris Sud, Grand Paris Aménagement, la Région Ile-de-France, des départements et des villes, ainsi que des maîtrises d'ouvrage privées comme le CEA, l'INRIA, Air Liquide, Hennessy, Nexity ou Vinci.
    De la grande échelle jusqu’au dessin du détail elle interroge les accroches avec le contexte, l’intégration dans le territoire, la cohérence de la proposition spatiale au regard des usages, de l’écologie, des peuplements, de la mésologie, de l’appropriation par les habitants et des gestionnaires, sans lesquelles in fine le processus de ‘sédimentation’ du projet de paysage est remis en cause. Un projet de paysage est aussi un projet avec le vivant, qui a besoin du temps pour mûrir. Une vision écosystémique du projet est au cœur de sa réflexion. Elle s’intéresse aussi particulièrement à l’agriculture et son application concrète dans l’évolution du tissu urbain et péri-urbain.

    L’enseignement mené dans le champ Territoire à l’École se partage entre travaux dirigés et collaboration avec le champ du projet. Cours, TD, visites de projets et de sites permettent aux étudiants d’appréhender les bases de l’analyse cartographique, des notions de géomorphologie, d’histoire et d’analyse urbaine et rurale, de comprendre un sol, le parcellaire, les infrastructures, les implantations bâties, d’apprendre à évaluer les terrassements et manipuler la topographie en projet, connaitre les matériaux et un minimum de connaissances techniques pour la construction paysagère, intégrer une connaissance des milieux et de l’écologie, des bases en reconnaissance de végétaux, des outils pour amener la question du recyclage, du réemploi, de la transition énergétique.

    Ayant une double casquette de paysagiste et de plasticienne, Céline Orsingher attache en outre une grande importance au dessin (outils numériques ou manuels) et à la manipulation plastique comme outil de capture de la pensée et de la conception, et pas seulement comme outil de la représentation.

    Professionnellement, elle collabore également avec de nombreuses agences de paysage et d'architecture (Osty, Pena, Bruel & Delmar, Mercier, Urbicus, Laverne, ateliers Lion, Devillers, Reichen, etc.) en créant des images de projets. Les dessins ‘en live’ font également partie de ses compétences dans ce domaine. Elle expose aussi ponctuellement des dessins issus de sa réflexion paysagère.

    Coureuse d’ultra endurance depuis 15 ans (courses de plus de 100 km et avec de forts dénivelés), lors de ses entraînements elle explore et enchaîne les territoires urbains et périurbains composites, faisant l’expérience du paysage par le mouvement, à l’aune de l’effort et de la durée. Elle met au jour les ruptures, continuités, les espaces poétiques ou toxiques. Elle déroule des milliers de km de sol sous ses pieds, fabrique des cartographies mentales, observe de multiples traces, se nourrit d’images révélées par l’effort de la course. Elle fait l’expérience physique de l’ultra mobilité et met au jour une vision personnelle retranscrite en dessin en en vidéo, et témoigne par ce biais d’une réflexion sur le paysage issue d’un corps à corps avec les espaces traversés. (Carnet du Paysage N°22 / Partenariat Mac Val Campus Chérioux 2019-20)

    Enseignement

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