Changement climatique :
qu'apprend-on du 6e rapport du GIEC ?
Gonéri le Cozannet, chercheur (PhD) au Bureau de Recherches Géologiques et Minières
à 13:00
Conférence
Leçon du mardi
Le réchauffement climatique observé aujourd’hui est la conséquence des émissions de gaz à effets de serre des activités humaines. Il s'accompagne d'une aggravation de nombreux risques climatiques tels que les canicules, les sécheresses et les inondations. Le rapport du GIEC de 2022 montre que des réponses existent pour s’adapter à ces risques dans tous les secteurs: urbanisme, transports, énergie, agriculture, etc. Néanmoins, l'efficacité de ces mesures décroit avec l'intensification du réchauffement. Ainsi, seule une action urgente en faveur de l'adaptation et de la réduction massive d'émissions de gaz à effets de serre permettra d'atteindre les objectifs de développement durable tels que la réduction de la pauvreté, une meilleure santé, ou des écosystèmes sains.
Gonéri Le Cozannet est chercheur au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) depuis 2006 au sein de la direction des risques et de la prévention. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’adaptation à l’élévation du niveau de la mer et aux aléas littoraux associes, érosion côtière et submersion marine notamment. Il est auteur principal du 6e rapport du GIEC (Groupe 2 - Impacts, Vulnérabilité, Adaptation).
Conférence donnée dans le cadre du cycle de Leçons du mardi "Architecture & Environnement" coordonnée par la commission Environnement et Pédagogie de l’École ; Luc Baboulet, Jean-François Blassel, Paul Bouet, Gwenaëlle D’Aboville, Julien Tanant, Pierre Alain Trévelo et Claire Vernhes.
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Visuel : Source Giec
