Blog : Lisbonne
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PIN-UP Magazine complimente la Triennale de Lisbonne
PIN-UP Magazine consacre un bel article critique à la Triennale de Lisbonne "The Poetics of Reason".
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Lisbonne et l’Alentejo
Voyage d’étude du DSA d’architecte-urbaniste
du mercredi 8 mai au mardi 14 mai 2019Enseignants
Éric Alonzo
Frédéric BonnetÉtudiants
Amaury Bech
Ernest Blanch
Jean-Christophe Collognat
Quentin Damamme
Zélie Davadeau
Matthieu Delemotte
Daniele Franzi
Marion Le Vourc’h
Mathilde Loiseau
Julie Maillard
Natasha Muszkat
Lou Papelier
Chloé Picard
Louis Richard
Pauline Soulenq
Richard YouLe principe du voyage d’étude du DSA d’architecte-urbaniste, exceptée une parenthèse exceptionnelle de deux ans où il a pris la forme d’un voyage/workshop de deux semaines à Santiago du Chili, consiste à passer une semaine dans une grande ville occidentale dont l’histoire et l’actualité urbanistique peut constituer une « leçon » pour les étudiants. Après Barcelone, Amsterdam/Rotterdam, Berlin, New-York, Helsinki, Porto et Copenhague le voyage se déroulera, en mai 2019, à Lisbonne et dans l’Alentejo.
Le programme associe des questions très différentes toutes liées à la diversité des sujets traités dans les études comme dans les semaines thématiques du DSA d’architecte-urbaniste. La métropole lisboète occupera trois journées de visite, la ville « moyenne » patrimoniale de Évora et ses extensions suburbaines une journée, le site rural et de grand paysage de Aldeia da Luz une journée. Pour la métropole proprement dite, une journée sera consacrée à la restructuration et revitalisation de quartiers (nouvelles et anciennes centralités) « dans l’épaisseur du fleuve », et deux journées sur les relations entre ville et fleuve.
De manière plus précise, les thèmes développés font écho à plusieurs sujets développés par le DSA d’architecte-urbaniste, ainsi qu’à des questions plus générales de l’urbanisme contemporain, à toutes les échelles.
Comme l’a récemment souligné Ariella Masboungi dans son ouvrage sur Le projet urbain en temps de crise , la capitale portugaise se distingue par une aptitude à faire beaucoup avec des moyens parfois réduits, en bousculant les habitudes des projets urbains des villes à l’économie plus dynamique. Toutefois, cet urbanisme « low cost », qui tire profit d’un jeu d’acteurs bousculé et de la prise en compte avisée du long terme, s’appuie aussi sur des forces considérables, d’au moins trois types: une grande intelligence avec l’histoire et la géographie des lieux, le recours à des architectes et paysagistes d’une très grande précision, qui fait de chaque intervention, même la plus modeste, un véritable appui à la vision urbaine, et enfin quelques projets d’infrastructure tout à fait considérables – et pas si low cost, si on regarde bien – portés depuis les années 1990 par les politiques européennes de rééquilibrage territorial.
Il y a donc ici beaucoup d’éléments caractéristiques des mutations récentes des grandes métropoles européennes, combinées à une grande intelligence contextuelle.L’architecture du sol (espaces publics, infrastructures), comme les fondations du projet sur la géographie et les éléments du grand paysage, si présentes dans notre enseignement, seront le fil rouge de cette visite portugaise, tout comme le rapport aux cours d’eau et à leurs variations.
Pour le premier jour, à Évora, les étudiants découvriront la constitution savante du nouveau quartier de Malagueira autour d’un parc, traversé par un talweg le reliant à la ville historique ceinte de murailles. Ce quartier construit par Álvaro Siza sur vingt ans (1977-1997) pour accueillir les nouveaux habitants issus d’un exode rural implacable, est un modèle d’économie urbaine : matériaux low cost, frugalité de l’espace, recueil efficace de l’eau pluviale, mutualisation des réseaux techniques dans un « viaduc » liant les différents fragments à l’image de l’aqueduc du centre historique dont les arches furent peu à peu habitées par des habitations vernaculaires.
Le second jour est dédié au village d’Aldeia da Luz, reconstruit entièrement à quelques kilomètres de sa position initiale suite à la mise en eau du barrage d’Alqueva sur le rio Guadiana, un projet colossal porté par l’union européenne qui constitue un réservoir essentiel pour l’agriculture de l’Alentejo. Dans un paysage en mutation, passant de la sécheresse des collines à un horizon d’eau, il fallut reconstruire maison par maison, équipement par équipement, déplacer église en cimetière et construire un écomusée pour garder trace de ce lent processus de mue paysagère. On se concentrera notamment sur ces trois derniers éléments, au bord du grand paysage, conçus par les architectes Pedro Pacheco et Marie Clément à la fin des années 1990.
Le troisième jour, de retour à Lisbonne, se déroule en bord de Tage sur les lieux du renouveau de la capitale portugaise, à l’occasion de l’Exposition universelle de 1998. Contrairement à ce qui advint à Séville après 1992, cette bande étroite et longue de plusieurs kilomètres est un véritable quartier habité, qui a redonné à l’est de Lisbonne malmené par la désindustrialisation un nouveau rapport au Tage. Outre la grande qualité des espaces publics, le quartier comporte de nombreux bâtiments remarquables, ainsi qu’un parc ouvert sur le fleuve (parque do Tejo) qui magnifie la présence magistrale du nouveau pont Vasco de Gama. Ce parc, conçu par Proap (João Nuñes paysagiste), se distingue notamment par la remarquable gestion des terres polluées et d’un sol gorgé d’eau, qui a conduit à une topographie qui lui donne sa structure et sa scénographie particulière des proximités urbaines et des lointains fluviaux.
Le quatrième jour, nous nous déplaceront vers l’ouest, toujours sur la rive, pour visiter la série d’espaces publics et d’interventions qui, sur deux décennies – du centre culturel de Belém de Vittorio Gregotti, au tout récent terminal de croisières –, a redonné à la ville une façade maritime, là où seule la Praza do Commercio du plan du Marquis de Pombal s’ouvrait sur la mer, le reste étant dédié à des activités proprement logistiques. La qualité des espaces publics est d’autant plus remarquable qu’ils constituent une véritable continuité au bord du fleuve alors que leurs concepteurs, comme leur période de réalisation successive, sont dissociés : voilà un bel exemple d’intelligence collective au service d’une idée commune, au-delà des circonstances particulières de chaque projet. Cette continuité prend corps aussi en termes d’intermodalité, avec le remarquable pôle de transport de Quais do Sodre, associant métro, trains, tramway, bus et bateaux.
Le cinquième jour sera l’occasion de découvrir plusieurs interventions de renouvellement urbain dans l’épaisseur de cette façade maritime, où là encore l’architecture du sol, la réhabilitation du patrimoine industriel, la restructuration par des logements superbement dessinés et d’espaces publics et équipements contemporains précis, installés justement dans la pente, redonnent à des quartiers naguère mal en point une vitalité nouvelle. Commençant à l’ouest par Mouraria, nous continuerons par la visite du val d’Alcântara (Lx factory, jardin de Prazeres), puis par l’opération de logement d’Álvaro Siza rua Alecrim insérée de manière spectaculaire dans la topographie d’un ancien ravin devenu rue, dont les façades de céramique font pénétrer la lumière du Tage dans le tissu urbain resserré ; enfin, nous termineront la journée par une visite de projet autour du quartier de la baixa, tirant parti du chemin des belvédères conçu juste après-guerre pour scénographier la topographie incroyable du centre historique lisboète, incluant les réalisations du Chiado (Álvaro Siza), du métro (Eduardo Souto de Moura) et des nouvelles terrasses construites par Aires Mateus sur les hauteurs de l’Alfama.
Les deux journées suivantes sont dédiées aux explorations que les étudiants réalisent en retournant sur les sites visités en vue de l’élaboration du cahier de voyage.
L’organisation pédagogique
En amont du voyage, une conférence sur l’architecture à Lisbonne au XXe siècle sera donnée par André Tavares le mardi 7 mai à 15h.Pratiquement, sur les sept journées du voyage, cinq sont entièrement consacrées (soirées incluses parfois…) aux visites en groupe et à la rencontre des intervenants locaux. Si elles permettent de prendre connaissance d’un très grand nombre de situations et réalisations architecturales, urbaines et territoriales, elles ne sont pas toujours propices à la compréhension approfondie. C’est la raison pour laquelle les derniers jours du voyage sont consacrés au retour sur certains lieux – la plupart visités une première fois par l’ensemble du groupe – afin de les comprendre plus finement.
Par équipes de deux à trois, les étudiants ont réalisé une « étude de cas » sur la base d’un site (ou de plusieurs : ce peut être une comparaison) choisi en accord avec les enseignants. Sur le mode du carnet de voyage, réalisé in situ, ils situent leur objet dans la métropole, l’analysent selon tous les critères qu’ils jugent pertinents (densité, usages, échelles, etc.), et, enfin, en tirer un « enseignement », sinon une problématique. Concernant les modalités du rendu, il est demandé de restituer cette étude, sur format A4 maximum, par l’écrit et le dessin légendé, en utilisant les modes de représentations adaptés à chaque élément du propos : schémas, plans, coupes, perspectives, axonométries, diagrammes, etc.
L’essentiel du travail s’est achevé à la fin du séjour. Seuls quelques compléments mineurs de mise en forme (assemblage, photocopies, etc.) ont été fait au retour du voyage, avant la restitution à l’enseignant pour l’évaluation.Programme prévisionnel
mercredi 8 mai 2019
Vol Tap Air Portugal 0443 décollage à 7h40 de l’aéroport d’Orly (T1), arrivée à l’aéroport de Lisbonne à 9h10.
Départ en autocar pour Évora.
Évora
Installation des étudiants à l’auberge de jeunesse, Rua Miguel Bombarda, 40.
Puis visite de la ville et du quartier de Malagueira (Álvaro Siza, 1977-1997).jeudi 9 mai 2019
Alentejo
Journée en autocar dans l’Alentejo jusqu’à Aldeia da Luz / Mourão ; intervenant : Pedro Pacheco, architecte.
Et dans les environs : São Lourenço do Barrocal à Corval (reconversion d’anciens bâtiments agricoles et industriels en hôtel par Eduardo Souto de Moura, 2016).
Puis visite de la ville de Campo Maior et d’Adega Mayor (cave viticole d’Álvaro Siza, 2006-2007)
Retour en bus à Lisbonne dans la soirée, avec une halte possible à Elvas ou aux carrières de marbre à Estremoz.
Installation des étudiants à Golden Tram 242 Lisbonne Hostel, Rua Áurea 242.
vendredi 10 mai 2019
Lisbonne : la ville et son fleuve, reconquête, l’Exposition de 1998
Intervenant : João Nunes (Proap), paysagistesamedi 11 mai 2019
Lisbonne : la ville et son fleuve, continuation, nouveaux espaces publics
Intervenants : João Gomes da Silva, paysagiste et André Tavares (chargé de la programmation du Garagem Sul, expositions d’architecture, Centro cultural de Belém).dimanche 12 mai 2019
Lisbonne : l’épaisseur du fleuve, nouvelles et anciennes centralitéslundi 13 mai 2019
Journée dédiée à la réalisation des études de cas. Rendez-vous à l’auberge en fin de journée pour séance de correction fin de journéemardi 14 mai 2018
Suite et fin des études de cas et visites libres
Départ pour l’aéroport de Lisbonne.
Vol vueling VY1982, décollage à 19h.
Arrivée à Orly (T1) à 22h35. -
Ouverture de la Triennale de Lisbonne!
Ca y est!
La Triennale de Lisbonne ouvre ses portes aujourd'hui pour trois jours d'inauguration des différentes expositions proposées par l’équipe de commissariat du master Architecture & Experience. The Poectics of reason démarre donc aujourd'hui, jusqu'au 2 décembre. Allez-y nombreux!
Poetics of Reason (Éric Lapierre)
What is Ornament (Ambra Fabi, Giovanni Piovene)
Inner Space (Mariabruna Fabrizi, Fosco Lucarelli)
Agriculture and Architecture : Taking the Country's Side
Natural Beauty (Tristan Chadney, Laurent Esmilaire)
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The Poetics of Reason
L’équipe enseignante du master Architecture & Experience est commissaire de la Triennale de Lisbonne
The Poetics of Reason
Cinq expositions pour une réflexion cohérente© Éric Lapierre, mai 2019
The Poetics of Reason affirme que l'architecture repose sur la raison.
Afin de se constituer en discipline autonome, en particulier à partir de la Renaissance à Florence, où elle a pour la première fois été instituée en tant que concept opératoire, l’architecture est devenue réflexive. C’est-à-dire que, d’une certaine manière, les liens entre les différents bâtiments d’un architecte, ou entre les bâtiments d’architectes différents, sont devenus aussi importants que les bâtiments eux-mêmes. Ainsi, le champ architectural a pris l’apparence d’une grande discussion par-delà le temps et l’espace.
Pour que cette discussion puisse avoir lieu il convient que l’architecture soit organisée en tant que savoir constitué. Pour ce faire, ce savoir s’est élaboré au cours du temps autour d’une série de questions théoriques qui permettent conjointement de donner un sens aux formes des édifices, et de définir des processus de mise en forme même de ces derniers.
Dans le cycle historique qui est le nôtre, caractérisé par le fait que l’architecture ne repose plus sur un vocabulaire unifié comme par le passé, The Poetics of Reason entend montrer comment l’architecture peut demeurer le médium culturel sophistiqué qu’elle a toujours été : comment elle peut parler sans langage, c’est-à-dire en explorant ce qui constitue sa spécificité profonde en tant que médium singulier.
Par ailleurs, dans la condition ordinaire contemporaine, qui se caractérise par la construction d’une grande quantité de programmes non exceptionnels – logements, équipements locaux, bureaux, etc. – construits avec peu de moyens financiers et techniques, et dont les architectes n’ont plus le pouvoir de contrôler la totalité de la conception comme ils l’avaient auparavant, l’architecture s’exprime plus à travers les idées qu’elle met en place qu’à travers des dispositifs matériels et formels ouvertement exceptionnels.
The Poetics of Reason montre comment, plus que jamais, l’architecture est une discipline conceptuelle. L’ensemble des idées sur lesquelles elle repose fonde sa rationalité en tant que savoir transmissible. Cette rationalité est aussi la condition même de sa compréhensibilité par le plus grand nombre. Elle a donc une dimension politique et sociale : cette architecture permet de constituer une culture collective autour du monde bâti, culture vivante et active, comme l’a montré le récent incendie de Notre-Dame de Paris. Cette triennale 2019 est donc aussi une manifestation d’éducation populaire qui vise à dévoiler les rouages intimes d’une discipline qui fascine le grand public sans qu’il lui soit toujours aisé de la comprendre réellement.
Pour ce faire, The Poetics of Reason tente de définir la spécificité de la rationalité architecturale à travers cinq exposition qui, chacune, en explore une facette singulière, de l’économie de moyens à la manière dont l’imaginaire des architectes lui-même se fonde sur une organisation rationnelle, de l’ornement à la manière dont la construction fonde l’expression architecturale, jusqu’aux questions environnementales qui constituent le nouvel horizon de la discipline.Notre équipe de commissaires est l’équipe enseignante du master Architecture & Experience de l’école d’architecture Paris-Est. La proposition de l’équipe a été choisie parmi quarante-six autres candidatures reçues du monde entier et émanant pour la plupart d’intellectuels de très haut niveau. Le jury a souligné l’ambition et la solidité théorique de la proposition. Les étudiants du séminaire Architecture & Experience participent à cette recherche et leurs travaux seront exposés, bien que sous une forme modifiée pour des besoins de cohérence formelle, ce qui constitue pour eux une motivation.
Economy of Means étudie ce qui fait de cette catégorie à la fois une marque et une condition préalable d'une architecture rationnelle, c'est-à-dire compréhensible par le fait même que rien de superflu n'y est adjoint et que chaque élément peut être significatif. En réduisant les moyens utilisés dans un projet, les architectes explorent les limites et la définition de l'architecture elle-même. Et ceci, à son tour, leur permet de rester conceptuellement « modernes » au lieu d'élaborer des projets à partir du réassemblage inlassable de choses qui existent déjà, comme le post-modernisme le fait ad nauseam. S'appuyant sur un grand nombre d'exemples contemporains et historiques, l'exposition proposera une typologie des façons dont l'économie de moyens s'est exercée jusqu'à présent, et s'interrogera sur ceux qu'elle pourrait choisir d'explorer aujourd'hui, quelle que soit cette économie de moyens, qu’il s’agisse d’une économie de construction, de mesures, de répétition ou de moyens procéduraux. L’économie de moyens décrit toute démarche reposant sur une approche critique de ses propres moyens. Dans le contexte contemporain et à venir d’une raréfaction de nos moyens techniques et énergétiques elle est plus que jamais pertinente pour comprendre la nature profonde de l’architecture.
Agriculture and Architecture: Take the Country’s Side se penche sur la permaculture, un mouvement environnemental qui, depuis plus de quatre décennies, a exploré l'hypothèse d'une décroissance énergétique et ses conséquences sur l’aménagement et l’entretien des territoires. En mettant l'accent sur le rôle central que les systèmes biologiques pourraient jouer à nouveau dans l'économie et la société, la permaculture a développé des concepts et des stratégies pour imaginer une technologie postindustrielle basée sur une économie radicale d'énergie et de ressources matérielles. Dans une tentative de renouer le lien historique perdu entre l'architecture et l'agriculture, l'exposition mettra l'accent sur certaines des leçons que les architectes et les urbanistes contemporains pourraient tirer de toute cette école de pensée et d'action. D'une certaine manière, tout ceci va dessiner la possibilité d'un nouveau grand récit pour les temps contemporains.
Inner Space étudie comment l'imagination créative a été historiquement nourrie par une confrontation permanente avec la pensée rationnelle et comment les architectes et les artistes de différentes époques ont conçu des systèmes rationnels pour matérialiser leur propre univers visuel, physique et mental. La construction de l'imaginaire est remplie d'assemblages et de constructions conceptuelles, de domaines mentaux et physiques, d'arrangements spatiaux et théoriques. En analysant ces diverses sources, l'exposition vise à illustrer comment l'imagination architecturale jette les bases de tout travail architectural, des traités classiques à l'Internet et aux jeux vidéo. Et comment cette construction imaginaire permet, in fine, en retour à l'architecture de nourrir l'imagination de nombreux autres domaines qu'elle-même.
Qu'est-ce que l’Ornement ? étudie comment, après que le Mouvement moderne ait banni l'ornement de l'architecture, cette idée et ces préoccupations ont repris de la vigueur depuis l'après-guerre et sont devenues de nos jours cruciales pour la production rationnelle d'une architecture significative. L'exposition expliquera, à travers une série de sections thématiques montrant toujours ; à la fois des projets historiques et contemporains, comment l'ornement n'a en fait jamais complètement disparu et dans quelles conditions il peut encore exister de nos jours comme une question pertinente et essentielle, bien au-delà des assertions simplistes formulées ces dernières années à propos de l'ornement numérique.
Natural Beauty, à travers un concours d’architecture ouvert aux étudiants, l’exposition se penche sur la façon dont la rationalité constructive a été au cœur de l'architecture depuis des siècles et comment elle peut encore être pertinente dans la production contemporaine pour créer une architecture qui serait organique dans le sens où elle serait un système où chaque partie est liée au tout.
Ces expositions sont présentées dans différents espaces culturels de la capital Portugaise : MAAT – Central Tejo, Garagem Sul – CCB, MNAC – Museu do Chiado, Culturgest et Palácio Sinel de Cordes. La cinquième édition de la Triennale d’Architecture de Lisbonne inaugure du 3 au 5 Octobre, et se maintient aux portes ouvertes jusqu’au 2 Décembre de 2019.
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