École d’architecture
de la ville & des territoires
Paris-Est

Conférence en ligne

Conférence de Franco Raggi, architecte et Giaime Meloni, photographe

mardi 20 avril 2021
à 13:00
Cycle de conférences

IT
L’ornamento, in accezione banale, ha a che fare con l’inutilità. Forse qualcosa del quale potremmo fare a meno. Si potrebbe dire lo stesso dell’arte nella sua vanità pratica, atto inutile per eccellenza e per questo profondamente necessario nell’equilibrio mentale e spirituale di una società. L’ornamento vive questa felice doppiezza: praticamente inefficiente e simbolicamente e culturalmente insopprimibile. Ornare fa parte del linguaggio degli atti rituali individuali e collettivi e in quanto struttura linguistica di superficie è leggera di facile realizzazione e di semplice rimozione. Mi sembra che abbia qualcosa a che fare con la liberta d’espressione e anche nelle sue sorprendenti patologie con la vita e il kitsch. Anche se abolito l’ornamento sopravvive come nel minimalismo, un universo rarefatto e utopico ornato di “nulla”.

ENG
Ornament, in its banal sense, has to do with uselessness. Maybe something we could avoid. The same could be said of art in its practical vanity, a useless act par excellence and therefore profoundly necessary for the mental and spiritual balance of a society. Ornament lives this happy duplicity: practically inefficient on one side, symbolically and culturally irrepressible on the other. To ornate is part of the language of individual and collective rituals and, as a surface linguistic structure, it is light, easy to make and easy to remove. It seems to me that it has something to do with freedom of expression and also, in its surprising pathologies, with life and kitsch. Even if ornament is abolished, it survives as in minimalism, a rarefied and utopian universe adorned with "nothing".

FR
L'ornement, au sens banal du terme, a à voir avec l'inutilité. Peut-être quelque chose dont nous pourrions nous passer. On pourrait en dire autant de l'art dans sa vanité pratique, acte inutile par excellence et donc profondément nécessaire à l'équilibre mental et spirituel d'une société. L'ornement vit cette heureuse duplicité : pratiquement inefficace et symboliquement et culturellement irrépressible. L'ornement fait partie du langage des actes rituels individuels et collectifs et en tant que structure linguistique de surface, il est léger, facile à faire et facile à enlever. Il me semble que cela a quelque chose à voir avec la liberté d'expression et aussi dans ses pathologies surprenantes avec la vie et le kitsch. Même si l'ornement est aboli, il survit comme dans le minimalisme, un univers raréfié et utopique orné de «rien».

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