Blog : Restitution
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Restitution étude DSA
« Les nouveaux chemins de la plaine de la Haute Mauldre – Un centre d’interprétation archéologique et patrimonial à grande échelle »
Les confinements se succèdent mais n’érodent pas la détermination des étudiants à faire aboutir leurs études. Samedi 7 novembre, Marine Bissinger, Nicolas Cazabat, Pauline Guiffant et Robinson Mangematin, étudiants au DSA architecte-urbaniste de l’Ecole d’architecture de la ville et des territoires, ont présenté leurs propositions à une dizaine d’élus des Yvelines, aux services de l’Etat et aux partenaires du territoire.
Sur le site de l’ancienne ville romaine de Diodurum, la question culturelle posée au départ devient sujet à projet de territoire. Interpréter des fouilles archéologiques est aussi matière à révéler les grandes trames paysagères d’André Le Nôtre et à construire un maillage de mobilités douces au service des habitants comme des touristes. En portant un regard sur les richesses culturelles et géographiques du site, les étudiants du DSA d’architecte-urbaniste ont construit une vision pour un territoire qui cherche à s’organiser contre une urbanisation mal maîtrisée. C’est ainsi que samedi, en réponse aux orientations de Marine, Nicolas, Pauline et Robinson, les élus du Tremblay-sur-Mauldre, de Méré, de Jouars-Pontchartrain ou encore des Mesnuls, de Saint-Rémy, de Vicq ou de Montfort l’Amaury ont discuté financement, portage politique, lien avec les politiques publiques en cours, appuyés par le CAUE 78, la DRAC IDF, La Maison Jean Monnet, la DDT78, l’APSADiodurum, le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse…
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Réhabilitation de la Maison du Peuple de Clichy
Cité de l'architecture et du patrimoine, vendredi 31 janvier 2020
Au cours du workshop de Laurence Mayeur, sur la Maison du Peuple de Clichy (Lods, Beaudoin, Bodiansky et Prouvé), les étudiants en master 1 ont cerné les enjeux d’une réhabilitation cohérente sur ce bâtiment du vingtième siècle, classé Monument Historique, aujourd’hui menacé par le projet « Inventons la Métropole du Grand Paris 1 » (Duval, Ricciotti, LBA, Holzweg). Les étudiants ont fondé leur démarche collective de travail autour des thématiques transversales « usages / espace / temps / jeu des acteurs du projet IMGP ». Cette pédagogie a conduit les étudiants sur la production de plusieurs objets de communication : maquette mobile, revue de presse, jeu de cartes des acteurs du projet, reportage photos, entretiens avec les usagers et scénarios d’usages possibles.
- « raconter et transmettre » l’idée du projet d’origine, par une maquette mobile,
- mettre en exergue le jeu des acteurs clés du projet,
- évoquer l’histoire sociale du projet d’origine, évaluer l’impact du projet IMGP, par la réalisation d’un reportage photos et d’entretiens avec des ambulants, des usagers, des riverains et des membres de l’association Quartier Maison du Peuple,
- imaginer des usages possibles à la Maison du Peuple, par des scénarios saisonniers…
L’ensemble de ces travaux d’étudiants a été présenté le vendredi 31 janvier à la Cité de l'architecture et sera par la suite restitué dans un livret afin d’être communiqué auprès des associations de défense du patrimoine de la Maison du Peuple, de la Cité de l’architecture et au sein de l’École d’architecture de la ville et des territoires.
Intervenants extérieurs : Bernard Toulier, archéologue, historien de l’architecture, conservateur général honoraire du patrimoine, membre du conseil scientifique de l’association Docomomo France, membre de l’association Sites et Monuments. Laurence Macé, Maître de conférences à l’Université de Rouen, membre fondatrice et sécrétaire générale de l’association Quartier de la Maison du Peuple. Un grand merci à l’ensemble des participants et des intervenants de cette semaine intensive, ainsi qu’à Marcos Carvalho-Canto, chargé d’études documentaires, responsable des restaurations à la Cité de l’architecture et du patrimoine, membre actif de l’association Quartier Maison du Peuple, sans qui l’événement à la Cité n’aurait pas eu lieu.
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